lundi 10 mai 2010

Forum professionnel des collégiens

Faites votre choix! Image Internet

Nous avons visité le forum des métiers qui se tenait à Franconville le 18 mars.

Nous sommes partis à 9h50 du collège; à Franconville, nous avons été accueillis par des hôtesses. Elles nous ont présenté les différents stands où étaient regroupés les différents secteurs d'activités: le commerce, le graphisme, l’esthétique, le bâtiment, l’hôtellerie, les transports. Un pôle multimédia nous donnait des renseignements. Chaque stand regroupait des représentants de différents lycées professionnels et d’entreprises du même secteur. Cela nous a permis d'avoir les formations nécessaires à un métier, les modalités de recrutement des entreprises et  surtout des conseils.

Nous sommes allés voir d'abord les métiers du tertiaire (commerce, vente, marketing, comptabilité ...) ensuite ceux de l'hôtellerie, de la restauration, de la petite enfance et les métiers d'arts (graphisme, infographie ...). Enfin il y avait un stand d'esthétique où trois élèves ont fait une démonstration de maquillage et manucure sur des volontaires. Les filles étaient au rendez-vous!

Mais le temps était limité. Nous sommes partis à 11h45 pour être à 12h20 au collège. Cette sortie nous a permis d’en savoir plus sur les différentes formations professionnelles. Elle nous a aussi permis de rencontrer des entreprises et d'avoir une première approche du monde du travail

lia / prib / deg / vak

La nouvelle Seconde

En route pour le lycée. Image Internet

Avec la nouvelle réforme la seconde générale a changé. 

La réforme du lycée qui entre en application à la rentrée 2010 vise à assurer la réussite de chaque lycéen. La nouvelle classe de Seconde permettra aux élèves d'explorer différents savoirs et parcours professionnels possibles à travers les nouveaux enseignements d'exploration. Chaque lycéen sera mieux accompagné et pourra mieux préparer son orientation. 

Chacun devra choisir deux enseignements d'exploration parmi les cinq proposés par le lycée.  Dans la nouvelle seconde, il y a deux langues vivantes, deux heures d'accompagnement personnalisé et trois heures d'enseignement d'exploration. Chaque élève aura 28h30 de cours. 

jem / zar / phic / yoa

La réforme des lycées

Votre guide préféré. Image Internet

La réforme sera mise en place à la rentrée 2010, elle concerne donc tous les élèves de troisième. Voici ses grandes lignes.


L'enseignement est composé d'un tronc-commun à toutes les secondes ainsi que deux enseignements d'exploration au choix. Voici la composition du tronc commun de 25h30 d'enseignement obligatoire hebdomadaires:
· Français (4h)
· Mathématiques (4h)
· LV1 et LV2 (5h30)
· SVT (1h30)
· Physique Chimie (3h)
· EPS (2h)
· Education civique, juridique et sociale. (30 min)
· Accompagnement personnalisé (2h)
· Heures de vie de classe (10h annuelles)

Les élèves choisissent en plus deux enseignements d'exploration d'1h30 chacun, dont un d'économie ("Sciences économiques et sociales" ou "Principes fondamentaux d'économie et de gestion") et un autre choisi parmi la liste suivante: 
· Principes fondamentaux de l'économie et de la gestion (si non pris en choix 1)
· Sciences économiques et sociales (si non pris en choix 1)
· Biotechnologies
· Sciences et laboratoire
· Santé et social
· Sciences de l'ingénieur
· Création et innovation technologiques
· Littérature et société
· Création et activités artistiques
· Méthodes et pratiques scientifiques

Les options facultatives sont le Latin, le Grec, l'EPS, les Arts, la Musique, la LV3 ( Italien, Allemand, Espagnol ). Pour plus de renseignements, allez sur onisep.fr.

bat / sag / sap / mad / ces

mercredi 5 mai 2010

Plombier

Aucun joint ne lui résiste.Image Internet

Le métier de plombier consiste à réparer et à entretenir les canalisations d'eau ou de gaz. Il effectue également la pose et la réparation des appareils sanitaires.

Le plombier travaille le plus souvent sur un chantier seul ou en équipe. Il peut être amené à travailler le samedi ou les jours fériés. Il exerce son métier en tant que salarié dans une entreprise de plomberie ou dans une entreprise proposant diverses spécialités : couverture, chauffage, zinguerie.

Un plombier débutant gagne en moyenne un revenu minimum de 1300 euros par mois mais, s'il est à son compte, le salaire est extrêmement variable. Ces revenus varient entre 2800 et 5000 euros.

Un plombier débutant dans une entreprise peut, par la suite, devenir chef de chantier, contremaître, conducteur de travaux, monteur en installations thermiques, plombier zingueur, technicien de chantier en plomberie.

mig

Coiffeuse

Une nouvelle coupe? Photo Internet

Le métier de coiffeur consiste à couper les cheveux et à coiffer les clients ainsi qu’à les conseiller dans le choix de coiffures.

Le coiffeur doit tenir compte de la mode, de la morphologie et du goût du client. Il intervient dans l'accueil des clients et la vente de produits (accessoires de coiffure, produits de traitement capillaires, produits de beauté...).

Il y a différentes formation pour accéder à ce métier. Le CAP (Certificat d'Aptitude Professionnelle) puis le B.P (Brevet Professionnel) : il se prépare en deux ans après le CAP et permet d’ouvrir son propre salon de coiffure ou d’être responsable qualifié. Le B.M (Brevet de Maîtrise) est un diplôme délivré par la Chambre des métiers.

Il faut être irréprochable sur le plan de l’hygiène et posséder une bonne résistance à la station debout. Il faut avoir le sens du contact, être poli, curieux, ouvert à la mode et faire preuve d'esprit d'initiative.

Au domaine de la coiffure sont associés également les métiers d'esthéticienne, de visagiste, de manicuriste, de coloriste ou de permanentiste.

ser/ ank/ ces

Graphiste

Logo de l'illustrateur graphiste Hephez

Vêtements, logos, expositions… l’empreinte des graphistes est partout, dans la presse et dans l’édition en passant par la mode, la publicité et le design.

Il doit réussir à créer des œuvres originales pour ensuite les exposer. Il doit savoir dessiner, être imaginatif, avoir du talent et du style, et par-dessus tout être chanceux. Les études sont de bac +2 à bac +5 selon les différents emplois. Le travail de graphiste se fait chez soi ou en entreprise.

Le salaire est variable et dépend du niveau d’étude et du talent : de 1500 à 6000€ pour les graphistes les plus talentueux et reconnus. Alors à vos crayons….

tid

mardi 4 mai 2010

Infirmière

Dessin de l'illustrateur Giovani

Elle s’occupe des malades et de leur bien-être. Elle assure le confort, la sécurité et les soins d’hygiène du patient.

Elle collabore avec l’aide-soignant et soumise au secret professionnel. Elle doit assurer une continuité de service dans des conditions qui varient en fonction du lieu de travail. Elle doit avoir une bonne résistance physique et morale et le sens du dialogue avec le patient, la famille et l’équipe des médecins.

Le niveau d’étude requis est le diplôme d’état d'infirmière, le bac +2 et l'obtention du concours. Il lui est possible ensuite de changer de spécialité (bloc opératoire, anesthésie, ...) ou de devenir surveillante générale (infirmière en chef). Le salaire d’une débutante est de 1400€ brut par mois.

deg/ bat

Styliste

Esquisses. Photo Internet

Il imagine et dessine les modèles qui composent les collections de haute couture et du prêt-à-porter.

Il doit également être créatif, avoir le sens de l’observation, de la curiosité, de l’intuition, savoir s'adapter aux contraintes industrielles et aux tendances du moment. Il crée souvent en solitaire et a l’esprit d’initiative. Il intervient dans le domaine du marketing et du commercial.

On peut devenir styliste avec un Bac pro métiers de la mode,  ou bien un bac pro artisanat, option accessoire de la mode et vêtement. On peut également se diriger vers un BEP métiers de la mode et des industries. Dans le domaine du stylisme on peut également trouver d’autres métiers comme ceux de costumière, modéliste, couturière, habilleuse.

ces

Médecin urgentiste

Véhicule prioritaire. Photo Internet

Les médecins urgentistes du SAMU sont chargés de l’assistance pré-hospitalière dans la rue, sur un lieu de travail… Ils sont chargés d’aider les victimes d’accidents ou d’affections soudaines comme les malaises.

Ils transportent les victimes avec un camion qui dispose de matériel médical. Ils travaillent surtout à l’extérieur. Pour exercer ce métier, il faut tout d’abord savoir conduire et avoir appris les techniques de secours d’urgence. Il faut d'abord obtenir un bac scientifique puis étudier six à onze ans  en fac de médecine. A la fin de la première année d’étude, il faut passer le concours de recrutement puis suivent six ans d’études et trois ans d’internat. Les matières principales sont les Mathématiques, la Physique-Chimie et la SVT. 

Un médecin urgentiste gagne environ 2500 euros par mois. On peut commencer par être médecin, devenir chef de service, puis chef d’hôpital. Les autres métiers dans le domaine de la médecine sont infirmière, aide-soignante, chef de service, kinésithérapeute, médecin légiste, chirurgien, sage-femme, pédiatre, anesthésiste-réanimateur, médecin scolaire...

cio/ ema/ sag

jeudi 25 mars 2010

Expert-comptable


Il aime les chiffres. Dessin Internet

Un expert-comptable est un professionnel de la comptabilité.

Il tient, contrôle, surveille et redresse la comptabilité des entreprises et établit leur bilan. Les experts comptables sont réunis au sein d'un ordre professionnel qui réglemente la profession, l'OEC ou Ordre des experts comptables.

Les missions de l'expert comptable sont les suivantes:
- il surveille, centralise et consolide la comptabilité de l'entreprise à laquelle il n'est pas lié par un contrat de travail;
- il atteste la régularité et la sincérité des bilans;
- il organise les comptabilités et analyse la situation des entreprises sous leur aspect économique, juridique, financier et social.

L'expert comptable a une formation en gestion et en comptabilité. Il a le goût des chiffres, il aime le contact avec le client et il est un bon animateur d'équipe dans le travail avec ses collaborateurs.

zar / phic / mad / sér

Photographe

Avec son oiseau préféré. Dessin Internet

Il gagne sa vie grâce à ses photos.

Ce métier s'exerce tout seul ou en équipe, c'est-à-dire un photographe et des techniciens de laboratoire. Le plus souvent celui qui est considéré comme l'artiste est la personne qui prend la prise de vue plutôt que celui qui travaille dans le laboratoire. Il peut y avoir plusieurs catégories de photos : les paysages, les natures mortes, la mode, les "people", les portraits, les "books" et les nus.

Un photographe professionnel doit avoir son appareil avec plusieurs objectifs et différents accessoires, un flash, une batterie photo et vidéo et bien-sûr un sac photo et vidéo pour pouvoir transporter ce matériel.

Pour pouvoir exercer ce métier, on peut suivre différentes formations : BTS photo (enseignement technique et théorique), CAP photographe pendant deux ans, Bac professionnel. Il y a aussi les CFA ou des écoles spécialisées réputées très chères. D'autres métiers associés sont ceux de caméraman, reporter, journaliste, assistant, développeur, encadreur, graphiste.

prib/lia

Ingénieur du son

L'équipe de Khad TV sur le terrain. Photo Internet


Il a pour fonction d'assurer la gestion du son dans différents secteurs d'activité.


Au cinéma, il est nommé chef opérateur du son. Il peut aussi travailler dans le domaine de la musique, à la radio, à la télévision, il peut sonoriser des concerts ou des spectacles. Outre les qualités artistiques souhaitées (oreille musicale, créativité, pratique instrumentale...), l'ingénieur du son doit être un technicien irréprochable. Des connaissances de base en électricité et en acoustique sont requises pour faciliter l'insertion professionnelle et font souvent la différence. La maîtrise des nouvelles technologies est désormais incontournable pour être compétitif sur ce marché.

Les plus grands professionnels ont tous été assistants au début de leur carrière. Rien n'est plus formateur que le terrain qui permet aussi de se constituer un réseau et se de faire connaître dans le métier. À partir du moment où un ingénieur du son fait le choix d'une spécialisation, il lui sera difficile de changer de domaine car les techniques et l'environnement, du cinéma et de la musique par exemple, n'ont rien à voir. Il s'agit quasiment d'un autre métier.

Il existe peu de formations centrées uniquement sur les techniques de prises de son. Pour débuter, on peut recommander un bac STI génie électronique ou un bac pro systèmes électroniques numérisés. Les autres métiers souvent associés sont ceux de caméraman et de preneur de son.

jem

Cascadeur

Belmondo, acteur et cascadeur. Photo Internet

Ce métier consiste à faire des cascades dans les films, les parcs d’attractions, les spectacles et aussi à aider la police.

Le cascadeur utilise beaucoup de matériel (tapis, harnais de sécurité…..). Il n’a pas d’horaires fixes, il travaille selon les tournages, en moyenne jusqu'à 45 ans. Un bon cascadeur doit être sportif, ne pas avoir le vertige et de ne pas avoir peur de se faire mal.

Il peut se former en allant dans une école de cirque et être titulaire d’un diplôme des métiers d'arts du cirque obtenu au CNAC (Centre national des Arts du cirque). Il peut aussi se rapprocher d’un centre spécialisé et suivre des cours d’art dramatique. Il n’y a pas vraiment de concours de recrutement. L’entretien d’embauche avec l’employeur est primordial ainsi que l'expérience. Si on est bon et reconnu, c'est bien sûr plus simple pour être engagé. Le métier d'acteur peut être associé à celui de cascadeur.

sag/ cio

Assistante maternelle

Elle assure. Animation Internet

Elle veille sur les enfants à domicile ou bien chez la famille.

L’assistante maternelle participe à leur éveil et leur éducation. Elle assure leurs besoins (manger, boire, dormir, jouer …). Pour ce métier, il faut être patiente, attentionnée, douce, disponible et aussi autoritaire. L’objectif est de remplacer les parents qui travaillent sans jamais prendre leur place.

L’assistante maternelle peut accueillir jusqu’à quatre enfants chez elle. Ses horaires de travail dépendent des besoins des parents. Pour exercer, elle a obtenu un CAP petite enfance ou un BEP sanitaire et social. Une débutante perçoit un salaire brut de 19€ par jour et par enfant.

nim

mercredi 24 mars 2010

Le GIM selon M. Nancy

Notre intervenant. Photo X

Jeudi 14 septembre nous avons reçu M. Nancy, intervenant du GIM (groupement des industries métallurgiques) de la région Île-de-France, et il nous a présenté les différents métiers de la métallurgie. 

Les niveaux d'études concernés vont du CAP au diplôme d'ingénieur (CAP, BAC PRO, BTS/ DUT, LICENCE PRO, ingénieur).

De nombreuses entreprises du secteur métallurgique se situent en Île-de-France. L’une des plus grandes entreprises automobile (Citroën) se situe en Seine-Saint-Denis à Aulnay-sous-Bois. Tous les secteurs industriels sont concernés par la métallurgie : les fabricants d'avions (Dassault aviation, Airbus) et les fabricants de fusées (E.A.D.S). Une grande entreprise de fabrication de trains se situe aussi en Ile de France (Alstöm dans l'Essonne). Il y a aussi les secteurs où l'on fabrique des chaises (techniciens de structure métallique) et l’électroménager.

Nous avons compris que la métallurgie ne comprenait pas seulement l'exploitation des métaux mais de très nombreux domaines d'activités, et aussi qu'elle concernait tous les niveaux d’études.

vendredi 12 mars 2010

Elle ne s'ennuie jamais

En visite à l'hôpital d'Eaubonne. Photo joc


Nous avons interviewé Patricia Pogu, notre infirmière scolaire au collège.

En quoi consiste votre métier ?
 
- Mon métier consiste à faire de la prévention, de l’éducation à la santé des jeunes, à dépister des problèmes. Je dois permettre aux élèves malades, par exemple aux diabétiques, d’avoir une scolarité la plus normale possible. Je m'occupe de la mise en place des PAI (Protocole d’Accueil Individualisé) et des visites médicales. Il faut que je sache organiser des soins d’urgence. Je fais aussi des suivis d'élèves depuis le début de leur scolarité jusqu’à la fin du collège et je suis amenée à faire des signalements pour enfants battus.
 
Quelle formation avez-vous pour exercer ? Et depuis combien de temps exercez-vous ?
 
- Je suis diplômée de 1979. J’ai fait une école de cadres en 1989. J’ai passé mon BAC et ensuite j’ai fait un concours d’ entrée pour étudier dans une école pendant 3 ans. C’est un métier riche en satisfaction.
 
Quel est votre parcours ?
 
- J’ai travaillé pendant 10 ans en chirurgie, j’ai été cadre infirmière (réanimation et transplantation), j’ai aussi été infirmière libérale et infirmière scolaire.
 
Pourquoi avez-vous choisi de travailler dans le médical ?
 
- J’ai été en contact avec les hôpitaux très tôt, ce qui m’a attirée. Je voulais être puéricultrice mais je me suis finalement orientée vers le métier d'infirmière car j’ai beaucoup aimé cette branche et j’ai décidé d'y rester.
 
Avez-vous envisagé de changer de métier ?
 
- Non, car on peut évoluer dans ce métier ou exercer dans d’autres milieux.
 
Qu’aimez-vous le plus et le moins dans votre métier ? 

- Ce que j’aime le moins, c’est que je n’ai pas assez de temps pour suivre tous ceux que je voudrais. Ce que j’aime le plus, c’est le suivi de l’élève à travers toute sa scolarité, les entretiens, la confiance accordée par les jeunes, certaines libertés... Je ne m’ennuie jamais.

ema / mof

vendredi 19 février 2010

Un métier technique et humain

 En tenue. Photo X

Nous avons interviewé Madame Cicuto, infirmière anesthésiste, qui nous a parlé de son métier.

Nous : En quoi consiste le métier d’infirmière anesthésiste ?
Mme Cicuto : Mon métier consiste à endormir les patients en présence du médecin anesthésiste et à les surveiller tout au long de l’opération, à veiller à ce qu’ils ne se réveillent pas, à mettre en route les calmants pour la douleur et à transfuser du sang si nécessaire.

Nous : Qu’est- ce qui vous a donné envie de faire ce métier ?
Mme C. : Je voulais travailler dans le SAMU. Il fallait être infirmière anesthésiste. Tout d’abord je suis devenue infirmière, puis j’ai voulu fonder une famille tout en m'occupant des patients. En tant qu’infirmière anesthésiste on s’occupe moins des patients et plus des gestes techniques. Et enfin je suis allée en salle de réveil et cela m’a beaucoup plu donc j’ai passé le concours d’infirmière anesthésiste.


Nous : Quelle formation avez-vous ?
Mme C. : Pour être infirmière anesthésiste il faut d’abord être infirmière et exercer ce métier depuis deux ans. Pour rentrer dans l’école, il faut passer un concours. Si on le réussit, on passe deux ans à l’école. Puis quand on a le diplôme d’état, on devient infirmière anesthésiste.


Nous : Qu’aimez-vous particulièrement dans votre métier ?
Mme C. : J’aime le contact avec les patients et aussi tout l’aspect technique, c'est-à-dire les gestes techniques qu’on doit faire tous les jours.

Nous : Eprouvez-vous parfois des difficultés à exercer ce métier ?
Mme C. : Le métier n’est pas difficile en lui-même mais ce sont les conditions de travail qui ne sont pas toujours faciles ainsi que les relations avec les médecins.


Nous : Pourquoi avez-vous choisi de pratiquer à Eaubonne et à Montmorency ?
Mme C. : J’ai choisi de pratiquer là-bas parce que d'une part c’est à côté de chez moi et d’autre part parce que les deux hôpitaux ont fusionné.


Nous : Pourquoi avez-vous choisi l’hôpital à la place de la clinique ?
Mme. C : Je travaille à l’hôpital car quand j’étais infirmière, ce sont eux qui m’ont payé ma formation et quand je suis sortie de l’école d’anesthésie, je devais cinq ans à l’hôpital.

Nous : Quelle spécialité préférez-vous ?
Mme C. : Je préfère travailler avec les enfants, et ce que j’aime le moins c’est travailler dans l’ORL (Oto-Rhino-Laryngologie).

Nous : Quel est votre meilleur et votre pire souvenir ?
Mme C. : Mon meilleur souvenir, c’est quand les patients me remercient à la fin de l’intervention, et mon pire souvenir a été un prélèvement d’organe.

Nous : Si vous aviez un conseil à donner à un(e) jeune infirmier(e) lequel serait-il ?
Mme C. : Mon conseil serait tout d’abord d’aimer ce métier, de le faire le mieux possible et de changer de métier si cela ne plaît plus.


cio / sal


Images Internet

jeudi 4 février 2010

Visite du lycée Auguste Escoffier



Tous motivés! Photo joc

Le lycée Auguste Escoffier est un lycée professionnel comportant un service hôtelier, un restaurant et des cuisines.

Ce lycée est très demandé et seul un élève sur sept y est accepté. La restauration hôtellerie est un secteur où l’on doit être motivé car il présente des contraintes : on est souvent debout, on travaille tard le soir, il est difficile d’avoir une vie de famille, on travaille alors que les autres s’amusent. Mais c’est aussi un métier très intéressant où l’on a beaucoup de contact avec les clients, il y a beaucoup de mouvement et les élèves trouvent très vite du travail.

Ce lycée prépare aussi à une mention complémentaire « traiteur ». Les élèves organisent des buffets pour des manifestations comme les vœux du maire. Il y a aussi une mention complémentaire « barman ». Ces mentions se préparent après l’obtention d’un BEP ou d’un Bac Pro. Le restaurant d’application comporte 80 places, où l’on sert de vrais clients. Les élèves travaillent les mardis, mercredis et jeudis soirs et terminent à 23h30 pour ces "TP du soir". Ils n’ont pas cours le lendemain matin. Les élèves qui ne peuvent pas rentrer chez eux le soir ou qui habitent trop loin peuvent dormir à l’internat qui a 50 places. L’internat coûte 1200€ pour toute l’année.

Le lycée comporte aussi 8 chambres d’hôtel où les élèves du service hôtelier apprennent à faire les chambres, mettre les produits d’accueil … : c’est le travail d’étage. Les élèves du secteur cuisine passent un diplôme pâtissier boulanger en fin d’année, il y a aussi un CAP pâtisserie, un CAP hôtelier et un BTS hébergement. Il y a un enseignant pour 12 élèves. Pour ces différents métiers il faut savoir parler au moins trois langues.

ces

Visite du lycée Ferdinand Buisson

Bac pro Artisanat et métiers d'art option vêtement sur mesure. 
Site du lycée

Le 3 décembre, nous sommes allés visiter le lycée Ferdinand Buisson à Ermont.

Ce lycée reçoit des élèves de tout le département. Il y a deux secteurs, le secteur industriel et les métiers de la mode et deux diplômes possibles, le CAP (avec quatre spécialités dans le secteur industriel et deux dans les métiers de la mode), et le Bac Pro en trois ans. Sept spécialités différentes y sont préparées.

Les formations se composent de 50% de cours généraux et 50% de cours professionnels en ateliers. Les élèves ont environ huit semaines de stage par an, ce qui leur permet de découvrir le monde de l’entreprise et de préparer au mieux leur futur métier. Ce sont les élèves qui se chargent de trouver leur stage.

Les collégiens ont la possibilité de faire des mini stages d’une journée ou d’une demi- journée dans ce lycée. Les portes ouvertes auront lieu fin mars début avril, alors pour plus d’informations, tenez-vous prêts !

cio

vendredi 29 janvier 2010

Tous dans un camion !

En visite chez Papou. Photo cio

Nous avons visité la société STRL, à Montsoult, société de transport et de logistique. Dès notre arrivée, des employés nous ont pris en charge en petits groupes pour nous montrer leur entreprise.

Nous avons vu les bureaux, où les employés s’occupent de la logistique et des commandes, et l’entrepôt. Les camions livrent diverses marchandises (électroménager, alimentaire, jouets…) dans à peu près dans toute la France. Nous avons eu la chance de pouvoir rencontrer un chauffeur routier, Patrick Metret, surnommé Papou. Il nous a fait visiter son camion. Il nous a aussi expliqué que ses principales destinations étaient Paris, Lyon et Marseille. Il travaille dans cette entreprise depuis quinze ans. Il a passé son diplôme de fin d’année (pour nous le brevet), puis ensuite il a appris son métier « sur le tas ». Maintenant il faut un bac professionnel chauffeur routier. Il nous a permis de faire un petit tour dans son camion. C’était très amusant d’être en hauteur par rapport à nos camarades.

Pour finir cette visite en beauté, nous avons visité le garage de l’entreprise. On nous a expliqué que les garagistes réparaient et vérifiaient si les quarante véhicules étaient « en pleine forme ». Les principales pièces de rechange que nous avons vues étaient des pneus. Cette première visite a été très instructive et particulièrement intéressante.

mof / jem

vendredi 15 janvier 2010

Dans les cuisines de l’EPMTTH


Pour les appétits de géants. Photo jem

Dès l’arrivée de tous les stagiaires, le “chef de cuisine” - c’est ainsi que l’on doit appeler le professeur dans la restauration - nous a pris en charge. Elle nous a expliqué le déroulement de la journée : travail en cuisine, pause déjeuner puis retour en cuisine.

J’ai fait un stage d’une journée en cuisine, le mardi 1
e décembre, à “l’École de Paris des Métiers de la Table du Tourisme et de l’Hôtellerie (EPMTTH). Les mesures d’hygiène y sont très importantes : il est indispensable de se laver les mains, de porter une toque, un tablier et des chaussures de sécurité.

Nous avons préparé de l’antilope bourguignonne. Nous avons coupé en gros cubes la viande d’antilope et nous l'avons dégraissée. Puis nous avons préparé la marinade avec du vin rouge, du sel et un bouquet garni composé de laurier et de thym et nous y avons déposé les morceaux de viande. Nous avons aussi épluché et coupé les légumes qui ont cuit l’après-midi. On nous a appris à bien manier un couteau et aussi à nommer chaque ustensile. 

Nous avons cuisiné toute la matinée, puis nous sommes partis manger au self de l’école avec les autres élèves. Le repas qui nous a été servi avait été préparé la veille par des élèves de l’école : une salade de concombre, une tranche de jambon cuit avec de la purée et une île flottante. À notre retour en cuisine, nous avons cuisiné des carottes Vichy. Enfin, la nourriture a été rangée dans des réfrigérateurs et nous avons nettoyé la cuisine du sol au plafond.

Nous avons eu la chance de visiter les six cuisines de l’école ! Chaque cuisine est particulière, avec des appareils différents (friteuse, armoire frigorifique, pâtisserie, grill, four à vapeur, …). Et nous avons pu voir les conditions de travail en cuisine. J’ai eu beaucoup de plaisir à cuisiner et à suivre le cours. La cuisine est un endroit où l’on peut inventer, créer un plat avec des saveurs différentes. Je suis contente d’avoir fait ce stage : cette journée m’a beaucoup plu et m’a donné envie de rentrer dans cette école.

jem

Les enseignements de l’EPMTTH

Le logo de l'école

“L’École de Paris des métiers de la Table, du Tourisme et de l’Hôtellerie” est un centre de formation d’apprentis en alternance, quinze jours à l’école et quinze jours en entreprise avec un contrat d’apprentissage.

Les formations de L’EPMMTTH vont du CAP au BAC Technologique Hôtellerie et peuvent se poursuivre par un BTS. Les CAP peuvent être complétés par une mention complémentaire comme barman, traiteur, cuisinier en desserts de restaurant… Pour être admis dans l’école, il faut déposer un dossier, passer un entretien, avoir un bon dossier scolaire (les bulletins de 4ème et de 3ème sont demandés) et finaliser par un contrat d’apprentissage. Les élèves devront assister aux cours généraux avec la tenue de l’école et seront en tenue spécifique pour les cours de travaux pratiques. Voici les tenues : toque, chaussures de sécurité, tablier pour les cuisines, pantalon ou jupe noirs, chaussures noires et chemise blanche pour la salle. 

Le rythme de travail d’un apprenti est bien différent de celui d’un écolier classique. L’apprenti a 35h de cours généraux et technologiques et de travaux pratiques par semaine à l’école. En entreprise, l’apprenti travaille 35h par semaine. Il peut finir sa journée à 23h30. Il a deux jours de repos dans la semaine, par forcément consécutifs. L’EPMMTTH est un établissement où l’investissement personnel est important : chaque élève doit être ponctuel, soigné et sérieux.

Lorsqu’on devient apprenti, on travaille sur le même rythme qu’un salarié, on a droit à cinq semaines de vacances et non plus quatorze comme dans un lycée d’enseignement classique. La journée porte ouverte de l’école a lieu le samedi 20 mars 2010. Cette école forme ses apprentis à devenir de futurs salariés et à rentrer directement dans la vie active.

jem