vendredi 19 février 2010

Un métier technique et humain

 En tenue. Photo X

Nous avons interviewé Madame Cicuto, infirmière anesthésiste, qui nous a parlé de son métier.

Nous : En quoi consiste le métier d’infirmière anesthésiste ?
Mme Cicuto : Mon métier consiste à endormir les patients en présence du médecin anesthésiste et à les surveiller tout au long de l’opération, à veiller à ce qu’ils ne se réveillent pas, à mettre en route les calmants pour la douleur et à transfuser du sang si nécessaire.

Nous : Qu’est- ce qui vous a donné envie de faire ce métier ?
Mme C. : Je voulais travailler dans le SAMU. Il fallait être infirmière anesthésiste. Tout d’abord je suis devenue infirmière, puis j’ai voulu fonder une famille tout en m'occupant des patients. En tant qu’infirmière anesthésiste on s’occupe moins des patients et plus des gestes techniques. Et enfin je suis allée en salle de réveil et cela m’a beaucoup plu donc j’ai passé le concours d’infirmière anesthésiste.


Nous : Quelle formation avez-vous ?
Mme C. : Pour être infirmière anesthésiste il faut d’abord être infirmière et exercer ce métier depuis deux ans. Pour rentrer dans l’école, il faut passer un concours. Si on le réussit, on passe deux ans à l’école. Puis quand on a le diplôme d’état, on devient infirmière anesthésiste.


Nous : Qu’aimez-vous particulièrement dans votre métier ?
Mme C. : J’aime le contact avec les patients et aussi tout l’aspect technique, c'est-à-dire les gestes techniques qu’on doit faire tous les jours.

Nous : Eprouvez-vous parfois des difficultés à exercer ce métier ?
Mme C. : Le métier n’est pas difficile en lui-même mais ce sont les conditions de travail qui ne sont pas toujours faciles ainsi que les relations avec les médecins.


Nous : Pourquoi avez-vous choisi de pratiquer à Eaubonne et à Montmorency ?
Mme C. : J’ai choisi de pratiquer là-bas parce que d'une part c’est à côté de chez moi et d’autre part parce que les deux hôpitaux ont fusionné.


Nous : Pourquoi avez-vous choisi l’hôpital à la place de la clinique ?
Mme. C : Je travaille à l’hôpital car quand j’étais infirmière, ce sont eux qui m’ont payé ma formation et quand je suis sortie de l’école d’anesthésie, je devais cinq ans à l’hôpital.

Nous : Quelle spécialité préférez-vous ?
Mme C. : Je préfère travailler avec les enfants, et ce que j’aime le moins c’est travailler dans l’ORL (Oto-Rhino-Laryngologie).

Nous : Quel est votre meilleur et votre pire souvenir ?
Mme C. : Mon meilleur souvenir, c’est quand les patients me remercient à la fin de l’intervention, et mon pire souvenir a été un prélèvement d’organe.

Nous : Si vous aviez un conseil à donner à un(e) jeune infirmier(e) lequel serait-il ?
Mme C. : Mon conseil serait tout d’abord d’aimer ce métier, de le faire le mieux possible et de changer de métier si cela ne plaît plus.


cio / sal


Images Internet

jeudi 4 février 2010

Visite du lycée Auguste Escoffier



Tous motivés! Photo joc

Le lycée Auguste Escoffier est un lycée professionnel comportant un service hôtelier, un restaurant et des cuisines.

Ce lycée est très demandé et seul un élève sur sept y est accepté. La restauration hôtellerie est un secteur où l’on doit être motivé car il présente des contraintes : on est souvent debout, on travaille tard le soir, il est difficile d’avoir une vie de famille, on travaille alors que les autres s’amusent. Mais c’est aussi un métier très intéressant où l’on a beaucoup de contact avec les clients, il y a beaucoup de mouvement et les élèves trouvent très vite du travail.

Ce lycée prépare aussi à une mention complémentaire « traiteur ». Les élèves organisent des buffets pour des manifestations comme les vœux du maire. Il y a aussi une mention complémentaire « barman ». Ces mentions se préparent après l’obtention d’un BEP ou d’un Bac Pro. Le restaurant d’application comporte 80 places, où l’on sert de vrais clients. Les élèves travaillent les mardis, mercredis et jeudis soirs et terminent à 23h30 pour ces "TP du soir". Ils n’ont pas cours le lendemain matin. Les élèves qui ne peuvent pas rentrer chez eux le soir ou qui habitent trop loin peuvent dormir à l’internat qui a 50 places. L’internat coûte 1200€ pour toute l’année.

Le lycée comporte aussi 8 chambres d’hôtel où les élèves du service hôtelier apprennent à faire les chambres, mettre les produits d’accueil … : c’est le travail d’étage. Les élèves du secteur cuisine passent un diplôme pâtissier boulanger en fin d’année, il y a aussi un CAP pâtisserie, un CAP hôtelier et un BTS hébergement. Il y a un enseignant pour 12 élèves. Pour ces différents métiers il faut savoir parler au moins trois langues.

ces

Visite du lycée Ferdinand Buisson

Bac pro Artisanat et métiers d'art option vêtement sur mesure. 
Site du lycée

Le 3 décembre, nous sommes allés visiter le lycée Ferdinand Buisson à Ermont.

Ce lycée reçoit des élèves de tout le département. Il y a deux secteurs, le secteur industriel et les métiers de la mode et deux diplômes possibles, le CAP (avec quatre spécialités dans le secteur industriel et deux dans les métiers de la mode), et le Bac Pro en trois ans. Sept spécialités différentes y sont préparées.

Les formations se composent de 50% de cours généraux et 50% de cours professionnels en ateliers. Les élèves ont environ huit semaines de stage par an, ce qui leur permet de découvrir le monde de l’entreprise et de préparer au mieux leur futur métier. Ce sont les élèves qui se chargent de trouver leur stage.

Les collégiens ont la possibilité de faire des mini stages d’une journée ou d’une demi- journée dans ce lycée. Les portes ouvertes auront lieu fin mars début avril, alors pour plus d’informations, tenez-vous prêts !

cio